Bonjour, ce quiz de révision est présenté par un messager sagittaire (Sagittarius serpentarius), un grand oiseau africain assommant ses proies (surtout des serpents) avec ses grandes pattes. Il ressemble à une cigogne, mais c'est un rapace. |
Question 1
Cochez les propositions vraies. (Au moins une est vraie et elles peuvent être toutes vraies.)
Une conception contextuelle explique un comportement par la situation.
Une conception personnologique explique un comportement la personnalité.
Une conception personnalisée explique un comportement par le caractère.
Une conception multiple explique un comportement par des facteurs divers.
Une conception interractionniste explique un comportement par la situation et les traits de personnalité.
Une conception situationniste explique un comportement par le contexte.
Question 2
Cochez les propositions vraies.
Le système CAPS fonctionne avec des unités socio-cognitives.
Le système CPAS fonctionne avec des unités affectives-cognitives.
Les attentes sont une de ces unités.
La compétence concerne le niveau cognitif, mais pas social.
Les constructs personnels catégorisent le monde, ils expliquent pourquoi on s'intéresse à une chose plutôt qu'à une autre.
Les systèmes d'autorégulation et les plans sont une même unité dans ce modèle.
Les objectifs et les valeurs sont deux unités différentes dans ce modèle.
Le feedback est une unité importante de ce modèle.
Question 3
Cochez les propositions vraies.
Le système CAPS a été proposé par Mischel et Shoda.
Le système CAPS s'intéresse aux facteurs liés à l'identité et à la situation, mais pas au croisement des deux.
L'aspect dynamique concerne la boucle de rétro-action, permettant d'évoluer au fil des interactions.
L'aspect systémique concerne l'intéraction des sources de variation entre elles.
L'aspect holistique concerne les sources de variation propres à une personne.
La prise en compte du plus d'aspects possible dans un modèle est dite "intégrale".
Question 4
Cochez les propositions vraies.
L'habitude est une source de variabilité.
Les transitions sont une source de stabilité.
Le contexte est une source de variabilité.
La génétique est une source de stabilité.
La variabilité est liée à une approche situationnelle.
La stabilité est liée à une approche dispositionnelle.
Question 5
Selon une perspective interactionniste...
... deux individus dans la même situation réagiront très probablement de façon différente.
... le même individu dans deux situations différentes réagira très probablement de la même façon.
... une approche uniquement basée sur les trais stables est insuffisante.
... une approche uniquement basée sur les variabilités de la situation est suffisante.
... disposition et situation doivent être prises en compte pour décrire et comprendre un comportement.
Question 6
Lorsque les individus évaluent une situation dans laquelle ils se trouvent...
... ils se demandent s'ils peuvent prévoir ce qui va se passer.
... ils se demandent s'ils peuvent exercer un contrôle sur ce qui se passe, pour faire face.
... ils se demandent si la réponse peut attendre.
... ils se demandent si cette situation les approche de leurs objectifs.
... ils se demandent si la situation est positive ou non.
... ils se demandent ce que quelqu'un d'autre ferait à leur place.
Question 7
Cochez les propositions vraies.
Une des grandes dimensions des affects est la valeur, c'est-à-dire si c'est positif ou négatif.
Une des grandes dimensions des affects est la valence, c'est-à-dire si c'est équilibré ou non.
Une des grandes dimensions est l'activation, autrement dit le niveau d'éveil, de force.
Une des grandes dimensions est l'affirmation, autrement dit le niveau de sûreté, de certitude.
Une situation contrôlable peut générer de la fierté ou de la colère.
Une situation incontrôlable peut générer de la gratitude ou de la peur.
Le rapport aux buts détermine l'éveil de nos affects, l'urgence adaptative détermine si notre émotion est positive ou négative.
Question 8
Cochez les propositions vraies.
Selon la valence de nos affects, nous choisirons plutôt des comportements d'approche ou de défense.
Selon l'activation de nos affects, notre comportement sera plus ou moins instinctif ou réfléchi.
Le système CAPS permet d'étudier les cercles vicieux, mais pas les cercles vertueux.
Pour Mischel et Shoda, la personnalité n'est pas stable mais produit des réponses qui le sont d'une situation à l'autre.
Pour Mischel et Shoda, pour changer le comportement d'une personne, il faut changer la situation.
La personnalité se définit habituellement comme une signature comportementale.
Question 9
Selon Mischel et Shoda ainsi que les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC)...
... nos cognitions sont causées par nos émotions et nos comportements.
... si nous prenons conscience de nos perceptions et croyances, nous pouvons les changer.
... nous pouvons modifier nos émotions par notre volonté.
... en changeant nos cognitions, nous changeons nos émotions.
... en prenant conscience de ce que nous pensons, nos interprétations changent nécessairement.
... des cycles de pensées automatiques négatives provoquent des problèmes comme l'anxieté, la dépression ou le trouble de stress post-traumatique.
Question 10
Cochez les propositions vraies.
Dans les apprentissages, l'autorégulation sert à construire ses cognitions, émotions et comportements de façon autonome.
L'autorégulation de l'apprentissage passe par la poursuite de buts souhaités par les autres.
La métacognition, c'est la connaissance du fonctionnement des autres.
La théorie entité de l'intelligence consiste à penser que l'intelligence est une chose fixe, qu'on a ou qu'on n'a pas.
La théorie incrémentielle de l'intelligence consiste à penser que l'intelligence se construit, évolue.
La théorie régulatrice de l'intelligence consiste à penser que plus on fait d'efforts et plus on devient intelligent-e.
Question 11
Cochez les propositions vraies. Modèle de Borkowski.
Les connaissances sur soi influencent la tâche, la réponse et le feedback.
Le contrôle exécutif, c'est l'inhibition, la flexibilité et la concentration.
Les facteurs affectivo-motivationnels dépendent du feedback.
La ligne de base est "Tâche" > "Traitement de l'information" > "Réponse" > "Feedback"
Les capacités sont le processus central du modèle.
Plus notre repertoire processuel et stratégique est vaste, plus il y a de chances qu'on ait de quoi répondre avec précision et efficacité à la tâche.
Question 12
Une personne efficiente en autorégulation des apprentissages...
... ne connaît pas beaucoup de stratégies, parce qu'elle n'a gardé que les plus adaptées.
... favorise les buts de maîtrise plutôt que les buts de performance.
... ne craint jamais les échecs.
... dispose d'un soutien social encourageant sur ces thématiques.
... s'applique surtout à déployer énormément d'efforts.
... dispose d'une mémoire sémantique solide, mais pas forcément d'une bonne mémoire de travail.
... peut se comparer à des représentations de soi dans le futur, tant positives que négatives.
Question 13
Cochez les propositions vraies.
Un but de performance, c'est quand on cherche à réussir pour être validé-e par autrui.
Un but de maîtrise, c'est quand on cherche à réussir pour soi-même.
Un but de maîtrise donne envie de comprendre, un but de performance donne envie de montrer ses compétences.
Dans le modèle BIS/BAS, le BIS correspond à l'inhibition, l'évitement.
Dans le modèle BIS/BAS, le BAS correspond à la recherche des buts.
Les gens tendent plus ou moins vers le BIS ou le BAS, mais ils sont de toute façon complémentaires.
Question 14
Cochez les propositions vraies.
Le big five explique bien les comportements, mais le modèle de Borkowski permet de les prédire.
Selon l'étude de Rohrer et Lucas (2018), les personnes consciencieuses lisent plus et regardent moins la télévision.
Selon l'étude de Rohrer et Lucas (2018), les personnes névrosisme+ font plus de corvées et plus longtemps.
Selon l'étude de McCabe et Fleeson (2016), les personnes E+ ont beaucoup de buts d'évitement alors que les personnes N+ ont beaucoup de buts d'approche.
Selon l'étude de McCabe et Fleeson (2016), les différences sur les dimensions E et C s'expliquent en bonne partie par une différence dans les buts.
Les personnes avec le plus fort sentiment d'auto-efficacité sont les E+, les C+, les A+, les O+ et les N+.
Question 15
Cochez les propositions vraies.
Les personnes O+ recherchent plutôt à améliorer leur intelligence, les personnes A+ à développer leur empathie
Les personnes E- recherchent peu à développer leurs habiletés sociales, les C- peu à améliorer leurs fonctions exécutives.
Des différences de conduites stables apparaissent chez les enfants dès la naissance.
Les conduites des enfants ont tendance à se stabiliser parce que les feedbacks qu'on leur donne les renforcent la plupart du temps.
Les parents ont tendance à répondre à la frustration d'un enfant par des méthodes autoritaires, renforçant encore la frustration, etc.
Question 16
Cochez les propositions vraies.
La perspective life-span s'intéresse au développement de l'âge adulte jusqu'à la mort.
La multidirectionnalité traduit une évolution différente selon les fonctions étudiées.
La plasticité cérébrale explique le potentiel d'apprentissage tout au long de la vie.
La dé-différenciation s'observe par le fait que plus la personne est âgée, plus ses aptitudes sont dépendantes les unes des autres.
La dé-différenciation explique que plus les personnes sont âgées et plus elles se ressemblent.
Question 17
Cochez les propositions vraies.
Les aspects mécaniques correspondent à la mémoire, la perception, le développement neuronal... c'est donc proche de l'intelligence cristallisée.
Les aspects pragmatiques correspondent à la culture, l'apprentissage... c'est donc proche de l'intelligence fluide.
Les aspects pragmatiques tendent à se maintenir au cours de la vie.
Les aspects mécaniques tendent à s'améliorer au cours de la vie.
Les entrainements ciblés sont surtout bénéfiques pour les personnes qui déclinent dans ce domaine.
Les aptitudes verbales, spatiales et de raisonnement s'améliorent de génération en génération.
La Berlin Aging Study trouve 3 profils psychologiques : globalement élevé, globalement moyen et globalement bas.
Question 18
Cochez tous les facteurs de protection dans le vieillissement cognitif.
Le maintien de la culture
La participation sociale (par exemple clubs, associations)
La flexibilité
Les maladies
La réduction des efforts
La stabilité des émotions
La capacité à se projeter
Un-e conjoint-e reposant-e et tranquille
Le pessimisme
Question 19
Cochez les propositions vraies. Théorie socio-cognitive de l'orientation.
Elle se représente par un triangle personnalité - situation - interaction
Elle se représente par un triangle individu - comportement - situation
Le sentiment d'auto-efficacité consiste à penser qu'on peut surmonter n'importe quelle épreuve pour peu qu'on s'en donne les moyens.
Plus notre sentiment d'auto-efficacité est faible, moins on pense être capable de mettre en place ce qu'il faut pour atteindre un objectif.
Les attentes de résultats sont une variable importante de cette théorie.
La représentation des objectifs est une variable importante de cette théorie.
Les traits de personnalité sont une variable importante de cette théorie.
Elle a été élaborée par Lent et ses collaborateur-ices.
Question 20
Cochez les propositions vraies.
Le modèle de développement des intérêts et le modèle du choix professionnel sont aussi de Lent.
Les expériences d'apprentissage fournissent des supports au sentiment d'auto-efficacité.
Quand on est bon-ne quelque part, l'auto-efficacité augmente, poussant à développer ses intérêts.
Un intérêt développé crée des buts.
Plus on a d'auto-efficacité dans un domaine, plus on s'attend à réussir dans ce domaine.
Plus une expérience d'apprentissage est positive, plus elle développe l'auto-efficacité dans le domaine expérimenté.
Question 21
Cochez les propositions vraies. Modèle du choix professionnel.
Il introduit une nouvelle variable : le statut social ou la situation socio-économique.
Il introduit une nouvelle variable : les potentialités ou opportunités.
Il introduit une nouvelle variable : le choix, en rapport avec le soutien social et l'anticipation des obstacles.
Être anxieux-se vis-à-vis de la technologie pousse à moins s'y intéresser et à supposer qu'on va échouer dans ce domaine.
La classe sociale n'a pas d'effet sur les expériences d'apprentissage.
Les encouragements sociaux poussent à poursuivre ses études, mais pas à supposer qu'on va réussir.
Question 22
Cochez les propositions vraies. Influences contextuelles relatives au choix.
Il s'agit d'une des nouvelles variables du modèle du choix professionnel.
Les obstacles peuvent être familiaux ou financiers.
Les obstacles peuvent être liés au système éducatif ou à la discrimination.
Le soutien peut passer par la possibilité d'avoir des modèles auxquels s'identifier.
Soutien et obstacles influencent les objectifs et l'auto-efficacité.
La menace du stéréotype est un exemple de soutien social.
Dans l'étude de Navarro et al. (2007), l'auto-efficacité en sciences a été améliorée par le soutien des parents, des enseignant-es et des ami-es.
Question 23
Cochez les propositions vraies.
Les boucles d'approche correspondent à des boucles négatives, quand on s'approche d'un but.
Les boucles d'évitement correspondent à des boucles positives, quand on s'éloigne d'un but.
Une boucle d'évitement peut exister seule alors qu'une boucle d'approche se couple forcément avec une d'évitement.
On cherche à réduire la distance entre le but et soi quand on sait ce qu'on veut, mais pas forcément ce qu'on ne veut pas.
On cherche à augmenter la distance entre le but et soi quand on sait ce qu'on ne veut pas, mais pas forcément ce qu'on veut.
Ces boucles ont été proposées par Carver et Scheier.
Question 24
Cochez les propositions vraies. Circomplexe des affects.
C'est un rond dans lequel l'axe vertical correspond à l'activation.
C'est un rond dans lequel l'axe horizontal correspond à la valence.
Echouer à éviter conduit à des affects activés et négatifs.
Echouer à approcher conduit à des affects activés et positifs.
Réussir à éviter conduit à des affects peu activés et positifs.
Réussir à approcher conduit à des affects peu activés et négatifs.
Il a été proposé par Russel.
Question 25
Cochez les propositions vraies.
Une boucle de rétro-action négative éloigne du point d'équilibre.
Une boucle de rétro-action positive approche du point d'équilibre.
Dans le modèle de Fredrickson, les personnes ayant un névrosisme élevé relient beaucoup d'éléments entre eux.
Dans le modèle de Fredrickson, les personnes ayant un névrosisme faible ruminent beaucoup.
Les gens stables émotionnellement montrent une boucle importante entre les affects positifs et les apprentissages.
Question 26
Cochez les propositions vraies. Flow.
Son inventeur a un nom affreusement compliqué à écrire.
Si on cherche consciemment à atteindre le flow, on ne peut pas le ressentir.
En état de flow, on utilise ses compétences le moins possible.
En état de flow, le temps semble passer plus vite ou plus lentement.
On peut ressentir le flow lorsqu'on est plongé-e dans une tâche et que sa difficulté est parfaitement équilibrée par rapport à nos possibilités.
Si on fait un feedback, le flow s'arrête.
Question 27
Cochez les propositions vraies. Méthode de l'analyse en réseau.
Cette méthode n'est pas intégrative, bien qu'elle soit intéressante tout de même.
Elle étudie les liens de causalité réciproques entre les pathologies psy et leurs symptômes.
Elle crée des boucles de causalité entre symptômes.
Dans la dépression, il y a une boucle entre l'irritabilité et la perte de plaisir.
Cette méthode permet de distinguer les causes, les conséquences et la centralité de chaque notion.
Dans la dépression, le manque de plaisir est à la fois une notion centrale, une cause et une conséquence importantes.
La dernière diapo de ce cours était une blague sur Macron avec un écureuil mignon.
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