Ce quiz de révision est présenté par un bramatherium, un ancêtre des girafes et des okapis. A son époque, cerfs, chèvres et antilopes avaient souvent la tête ornées de formes moins longues mais plus massives qu'aujourd'hui. |
Question 1
Cochez les propositions vraies. (Au moins une est vraie et elles peuvent être toutes vraies.)
Par rapport à la psychose, la folie a une connotation médicale.
Le mot "psychose" a été employé pour la première fois en 1845 par Feuchtersleben, un psychiatre autrichien.
Le mot courant avant "psychose" était "aliénation", qui signifie littéralement "être étranger à soi-même".
Pinel part du principe que toute personne folle a conservé une partie d'elle-même capable de reprendre le dessus et de se contrôler.
Foucault considère que Pinel a été un libérateur pour les personnes folles.
Foucault et Pinel pensent que faire renoncer sa folie à quelqu'un est une violence.
Swain est d'accord avec Foucault, mais Hegel pense au contraire que Pinel a le mérite d'avoir vu dans la part lucide des personnes folles une base pour leur guérison.
Question 2
Cochez les propositions vraies.
En Grèce antique, la folie pouvait être redoutée ou louée comme une influence divine.
Au Moyen-Âge, les personnes folles étaient principalement vues comme étranges, parfois inquiétantes, parfois sources de vérité.
1656 est pour Foucault l'année de la grande libération.
Les hôpitaux généraux ont servi à enfermer tout ce qui déviait des normes voulues, y compris les criminel-les.
Erasme a initié cette vision négative de la folie, mais Descartes l'incluait au contraire dans la raison.
En 1808, Royer-Collard se scandalise qu'on réunisse des personnes pouvant être soignées ou corrigées, comme les libertin-es, avec celles ne le pouvant pas, comme les personnes folles.
L'asile se spécialisera dans la folie, avant qu'il ne devienne un lieu de soin, d'observation et de classification.
Question 3
Cochez les propositions vraies.
La loi des hôpitaux concernant les aliéné-es date de 1790.
Pinel a mis en place ce qu'il a appelé "le traitement de la morale"
Dans l'idée de Pinel, une personne folle pourrait redevenir morale en s'inscrivant dans un intérêt général par le travail.
A cette époque, on distingue trois folies : la manie, l'hypomanie et la mélancolie.
La manie concernait la folie bouleversant toute logique, toute idée, généralisée.
L'hypomanie concernait le retrait sur soi, la déprime ou encore l'anxieté.
La mélancolie était une folie centrée sur un secteur en particulier.
Question 4
Cochez les propositions vraies.
Esquirol, fils de Pinel, remplace le terme de "mélancolie" par "monomanie".
Esquirol prend la suite de Pinel et poursuit avec sa méthode.
Le sensualisme consiste à penser qu'une idée est issue d'une sensation.
En France, le sensualisme est rattaché à Condillac, mais Esquirol en était proche également.
Gall était un élève de Pinel, qui est connu pour avoir développé la crânologie, qui fait le lien entre le caractère et la forme du crâne.
Georget était un élève de Pinel, qui va alléger le traitement moral et l'instruction des médecins.
Moreau de Tours était un élève de Pinel, qui tenta de mieux comprendre la folie en consommant du haschich.
Question 5
Cochez les propositions vraies.
Griesinger est à l'origine de la notion de Moi, qui sera plus tard reprise par Freud.
Pour Griesinger, la folie est un nouvel état de l'identité, l'ancien ayant été bouleversé par une émotion initiale.
A l'inverse de Pinel, Falret pense que toute modification psychique trouve sa source dans une lésion cérébrale.
Selon Falret, l'aliénation mentale suit trois phrases : la préparation, la systémisation et la période finale.
Falret pousse ses élèves à ne pas s'intéresser qu'à ce que disent les malades, mais aussi à ce qu'ils ne disent pas.
Lasègue était un élève de Falret, il considère le sentiment de persécution dans le délire suivant 3 phases : d'abord une inquiétude ordinaire, puis l'élaboration d'un système et enfin des hallucinations globalisées à tous les sens.
Morel était un élève de Falret, il voit la dégradation de l'esprit avec une lecture biblique.
Magnan était un élève de Falret, il considère que le délire chonique suit 4 étapes : il se crée, s'organise en système puis prend une ampleur mégalomaniaque avant de disparaître.
Question 6
Cochez les propositions vraies.
En 1899, Kraepelin définit la paranoïa comme un système délirant évoluant de façon continue tout en épargnant la clarté d'esprit.
Ce que Bleuler appelle schizophrénie est la même chose que ce que Kraepelin appelle démence précoce.
Pour Kretschmer, un caractère "sensitif" favorise l'apparition de délires.
Pinel et Esquirol divisent l'aliénation en 4 types : la manie, la mélancolie, la folie et l'idiotisme.
Griesinger pense au contraire que la psychose ne prend que 2 formes différentes.
La sémiologie étudie la cause des maladies, alors que l'étiologie étudie leurs signes.
Falret est en désaccord avec l'idée que la folie serait une seule maladie pouvant revêtir des formes variables.
Question 7
Cochez les propositions vraies.
Syndenham était un médecin anglais connu pour avoir "inventé" le diagnostic d'après un ensemble de signes évoluant d'une certaine façon.
Un diagnostic différentiel, c'est plusieurs signes différents correspondent à la même maladie.
Selon Kraepelin, la démence précoce peut être hébéphrénique, catatonique ou simple.
Pour Kraepelin, la paranoïa est marqué principalement par un délire de référence (ce qui se passe a un rapport avec moi) et des illusions de la mémoire.
Bleuler s'oppose à Kraepelin en considérant que les schizophrénies ont des mécanismes communs.
Pour Bleuler, une schizophrénie peut être appréhendée par ses signes primaires, secondaires ou tertiaires.
Question 8
Cochez les propositions vraies.
La nosographie concerne la classification médicale, alors que la nosologie en étudie les critères.
La catégorie des troubles mentaux a été ajoutée à la CIM à partir du volume 6, en 1948.
La dernière version de la CIM est la 10.
Le DSM est né d'une tradition statistique, contrastant avec les habitudes nosographiques françaises et allemandes.
C'est à partir du DSM IV que les catégories de "névrose" et de "psychose" ont disparues.
La dernière version du DSM est la 5.
Question 9
Cochez les propositions vraies.
Dans le DSM 5, il n'y a plus de catégories de schizophrénie.
Pour qu'un diagnostic de schizophrénie soit posé avec le DSM 5, les signes ne doivent pas provenir d'un autisme ou d'une maladie physique, mais peuvent l'être d'un trouble de l'humeur.
Pour qu'un diagnostic de schizophrénie soit posé avec le DSM 5, il faut au moins 2 signes parmi la liste du critère A et que ces signes soient présents depuis au moins 1 an.
Contrairement au DSM, Kraepelin considère les délires et les hallucinations comme des signes accessoires dans la schizophrénie.
Pour Kraepelin, les principaux signes d'une schizophrénie sont une atteinte des capacités de jugement, de l'affectivité et de la volonté.
Pour Bleuler, les principaux signes d'une schizophrénie sont les associations, les hallucinations, l'ambivalence et une faible affectivité.
Question 10
Cochez les propositions vraies.
Pour Bleuler, les signes accessoires d'une schizophrénie peuvent concerner le langage, les délires, les atteintes de la mémoire ou de la personnalité.
Kraepelin pense qu'une schizophrénie évolue par poussées, alors que Bleuler pense qu'elle évolue de façon continue.
Le modèle de la psychose chez Freud et Lacan était la schizophrénie et non la paranoïa.
Pour Freud, le morcellement du moi dans la schizophrénie proviendrait d'une régression au stade autoérotique.
Lacan considère qu'une personne souffrant de schizophrénie prend les mots au pied de la lettre, sans symbolisme ni métaphore.
Freud considère qu'une personne souffrant de schizophrénie interprète tous les mots de manière symbolique, jamais dans leur sens direct.
Question 11
Cochez les propositions vraies. Klein.
L'équation symbolique fait correspondre deux choses bien différentes, comme un corps et une pièce.
La position paranoïde-schizoïde viendrait à la naissance, avant la construction d'un Moi bien délimité, et disparaitrait par la suite.
Les mécanismes de défense de cette position sont le clivage, la projection et l'identification projective.
Le clivage sépare le bon et le mauvais, de façon stable dans la schizophrénie et instable dans la paranoïa.
La projection déplace une pensée personnelle sur quelqu'un d'autre alors que l'identification projective déplace une pensée de l'autre en soi.
La position dépressive viendrait après l'autre, suite à la compréhension que les choses et les gens sont séparé-es de soi.
L'ambivalence est un état dans lequel on ressent de la haine et de l'amour pour une même personne à des moments différents.
Question 12
Cochez les propositions vraies.
Le délire paranoïaque s'articule principalement autour d'un puissant mécanisme interprétatif.
L'érotomanie est un délire focalisé sur l'idée que quelqu'un nous aime.
L'interprétation peut être endogène (à l'intérieur de moi) ou exogène (à l'extérieur).
Une personne paranoïaque peut idéaliser son/sa thérapeute puis brutalement se détester elle-même.
Les mécanismes de défense dans la paranoïa sont le clivage, l'identification idéaliste et la projection.
Dénigrer l'acte de quelqu'un parce qu'on a passé une mauvaise journée peut être une projection.
Question 13
Cochez les propositions vraies.
Selon Freud, le point de fixation libidinal de la paranoïa est le stade narcissique, alors que celui de la schizophrénie est le stade auto-érotique.
Freud parle d'abord de refoulement et de projection pour parler de la psychose, puis seulement de refoulement.
Le rejet, pour Freud, c'est lorsque le Moi se comporte comme si une représentation ne lui était jamais parvenue.
Le jugement d'existence reconnaît les choses réelles lorsqu'il en a une représentation.
Le jugement d'attribution catégorise les choses en "bonnes" ou "mauvaises", mais ne pousse pas à préférer les unes ou les autres.
Pour Lacan, la phase féconde du délire survient lorsque la relation narcissique à la réalité se rompt.
Question 14
Cochez les propositions vraies.
Pour Lacan, la forclusion du nom-du-père survient dans l'évolution de tout le monde.
Dans l'approche discontinuiste, psychose et névrose sont bien séparées, au contraire de l'approche continuiste.
Lacan est discontinuiste, alors que Klein et Freud sont continuistes.
Selon Deutsch, les personnes de schizophrénie "as if" s'identifient à une personne non-schizophrène, créeant une "hypernormalité".
La psychose ordinaire correspondait à un état psychotique sans symptômes nettement visibles.
La psychose ordinaire a été appelée "psychose blanche" par Donnet et Green et "psychose froide" par Kestenberg.
Question 15
Cochez les propositions vraies.
La mélancolie est une dépression légère, avec un rapport à la mort presque absent.
La manie est un état de surexcitation, à la fois de l'humeur, des gestes et de la parole.
Habituellement séparées, la mélancolie et la manie sont rassemblées en 1899 par Bleuler.
Dans le DSM 5, le trouble bipolaire de type I réclame la présence d'épisodes maniaques et dépressifs, alors que le type II ne réclame que les dépressifs.
Le trouble est aussi appelé unipolaire lorsqu'il ne comporte qu'un seul type d'épisodes et bipolaire lorsque les deux sont présents.
La cyclothymie comporte des épisodes dépressifs et maniaques, mais de façon moins prononcée que dans le trouble bipolaire.
Selon Freud, le point de départ de la mélancolie et du deuil est la perte d'un objet.
Pour Freud, dans la mélancolie le Moi s'identifie à l'objet perdu.
Pour Klein, le deuil réactive la position schizoïde-paranoïde.
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